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l’espèce humaine, loin d’être partout la même ainsi qu'on l'a cru trop long temps, présente des variétés nombreuses dont plusieurs appartiennent en propre à l’Amérique du | l’espèce humaine, loin d’être partout la même ainsi qu'on l'a cru trop long temps, présente des variétés nombreuses dont plusieurs appartiennent en propre à l’Amérique du nord. Ces differences ne se revèlent pas toujours au premier coup d'oeuil et en parcourant le riche et curieux musée de M' Catlin, les magnifiques planches du prince de Neuwied ou est dabord frappé du caractère géneral de physionomie, commun à ces chefs, à ces guerriers de nations parfois très diverses. Mais en Europe même malgré le cachet particulier qui distingue presque toujours l'Italien de l'Anglais, l'Espagnol de l'Allemand ces faits exceptionnels de ressemblance se reproduisent chaque jour, et ils doivent être bien plus fréquens chez ces Indiens, où les races se sont mêlées par de fréquentes et lointaines migrations, où ce mélange est à chaque guerre rendu plus intime par l'usage chevaleresque de l'adoption des prisonniers. | ||
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(16) l’espèce humaine, loin d’être partout la même ainsi qu'on l'a cru trop long temps, présente des variétés nombreuses dont plusieurs appartiennent en propre à l’Amérique du nord. Ces differences ne se revèlent pas toujours au premier coup d'oeuil et en parcourant le riche et curieux musée de M' Catlin, les magnifiques planches du prince de Neuwied ou est dabord frappé du caractère géneral de physionomie, commun à ces chefs, à ces guerriers de nations parfois très diverses. Mais en Europe même malgré le cachet particulier qui distingue presque toujours l'Italien de l'Anglais, l'Espagnol de l'Allemand ces faits exceptionnels de ressemblance se reproduisent chaque jour, et ils doivent être bien plus fréquens chez ces Indiens, où les races se sont mêlées par de fréquentes et lointaines migrations, où ce mélange est à chaque guerre rendu plus intime par l'usage chevaleresque de l'adoption des prisonniers.