.OTM2.NTgyOTM: Difference between revisions

From Newberry Transcribe
Jump to navigation Jump to search
imported>Amb
(Created page with "des deniers deladte. societe, il fallue enfaire une fin, ou en le mettant enferme, ou en le vendant. Monsr. Maxent penche")
 
No edit summary
 
(7 intermediate revisions by 2 users not shown)
Line 1: Line 1:
des deniers deladte. societe, il fallue enfaire une fin, ou en le mettant enferme, ou en le vendant. Monsr. Maxent penche
des deniers deladte. societé, il fallue en faire une fin, ou en le mettant en ferme, ou en le vendant. Monsr. Maxent penché pour ce dernier parti, en fit la proposition: Le suppliant l'accepta aux conditions et termes dont ils convinrent, et la vente lui en fut passeé conjointement avec tous les effets et créances provenants de la même société, moyennant la somme de quatre-vingt mille livres, pour la part qui concernait ledte. Sieur Maxent, payable en quatre termes conformément à cette vente il consentit ses billets, en y stipulant, autant que la mémoire peut lui fournir, valeur en hypothéque, ainsi qu'il fut accordé dans le contract. tels sont, Monsieur, la nature et le motif des engagemens dont on sollicite le payement.
 
Persécuté par le malheur, jouet perpetuel de la fortune, un avenir trompeur, pour affronter d'avantage et y mettre le dernier sceau, se présenta dans ce tems aux yeux du suppliant avec des charmes flatteurs, et le séduisit à faire ce pas, qui lui enleva son repos pour ne laisser en place que peine et amertumes revenu de ses illusions, il fondait encore jusqu'à ce jour, quoique ssns droit, sur la bonté des ses créanciers; mais de coeur navré de douleur, il les voit prêts a lancer sur lui le plus affligeant de tous les coups, sons pouvoir y parer: c'en est fait de lui, s'ils ne l'arrêtent.  Malgré les desirs les plus sincères, la volonté la plus démontreé, le suppliant est contraint de déclarer, qu'il ne peut actuellement remplir aucune de ses obligations; ce serait peu, si cette impossibilité actuelle n'était que momentaneé, et propre à lui seul; pourvu qu'en exposant ses biens envente, les créanciers pouvaient être satisfaits: mais étant malheureusement générale, ce serait le précipiter à pure perte dans le cahos de la misére.
 
Quoique certains billets soient échus avant d'autres

Latest revision as of 23:53, 29 January 2021

des deniers deladte. societé, il fallue en faire une fin, ou en le mettant en ferme, ou en le vendant. Monsr. Maxent penché pour ce dernier parti, en fit la proposition: Le suppliant l'accepta aux conditions et termes dont ils convinrent, et la vente lui en fut passeé conjointement avec tous les effets et créances provenants de la même société, moyennant la somme de quatre-vingt mille livres, pour la part qui concernait ledte. Sieur Maxent, payable en quatre termes conformément à cette vente il consentit ses billets, en y stipulant, autant que la mémoire peut lui fournir, valeur en hypothéque, ainsi qu'il fut accordé dans le contract. tels sont, Monsieur, la nature et le motif des engagemens dont on sollicite le payement.

Persécuté par le malheur, jouet perpetuel de la fortune, un avenir trompeur, pour affronter d'avantage et y mettre le dernier sceau, se présenta dans ce tems aux yeux du suppliant avec des charmes flatteurs, et le séduisit à faire ce pas, qui lui enleva son repos pour ne laisser en place que peine et amertumes revenu de ses illusions, il fondait encore jusqu'à ce jour, quoique ssns droit, sur la bonté des ses créanciers; mais de coeur navré de douleur, il les voit prêts a lancer sur lui le plus affligeant de tous les coups, sons pouvoir y parer: c'en est fait de lui, s'ils ne l'arrêtent. Malgré les desirs les plus sincères, la volonté la plus démontreé, le suppliant est contraint de déclarer, qu'il ne peut actuellement remplir aucune de ses obligations; ce serait peu, si cette impossibilité actuelle n'était que momentaneé, et propre à lui seul; pourvu qu'en exposant ses biens envente, les créanciers pouvaient être satisfaits: mais étant malheureusement générale, ce serait le précipiter à pure perte dans le cahos de la misére.

Quoique certains billets soient échus avant d'autres